- Une perte nette d'habitants qui pénalise fortement la cité. Après avoir perdu 6000 habitants lors du précédent recensement nous en perdons à nouveau 2000. Et oui, Nevers a désormais 38260 habitants d’après le dernier recensement INSEE désormais public . Nous passons pour la première fois sous la barre des 40.000 habitants ce qui a des conséquences très graves au niveau des dotations de l’état faites aux villes. Mais cette saignée trouve ses causes avant tout chez nous, dans les décisions prises mais aux conséquences pas toujours suffisamment communiquées : habiter Nevers est devenu un véritable luxe pour un ménage aux revenus moyens avec 2-3 enfants car les impots locaux y sont les plus chers de France et les surfaces familiales à Nevers sont devenues un véritable luxe. Les causes en sont connues: a) reconduction tacite de tous les budgets bien au-dessus de l'inflation pendant des années sans aucun effort d’économie b) dette trop forte pour la taille de la ville dont un composant particulièrement important est adossé à des taux variables.
http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/grandes-villes.htm
http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/donneeschiffrees/fiscal/notes_fiscalite/fiscalite_dep_2007.pdf
- Une approche dogmatique de la chose économique, un manque de culture économique et donc de savoir faire et un temps insuffisant passé sur ce sujet important au niveau de la direction de la ville qui pénalise la libération des forces vives de la ville. L'économie, c'est pas nous , nous dit-on c'est l'Agglo. Oui mais l'agglo, c'est nous. Alors ? D'ailleurs quand on veut, on peut: par exemple la venue d’Armatis Armatis. Simplement il faut vouloir toujours, pas seulement les veilles d'élection pour se rendormir ensuite. Et pas seulement pour amplifier par la communication les succès obtenus par d'autres, mais surtout contribuer de ses propres forces pour aider ce qui savent obtenir ces succés à en obtenir de nouveaux.
- Un accueil de
nouvelles personnes en difficulté au delà des
capacités d'aide de la ville. Si les gens qui ont besoin
d'aide deviennent une majorité, alors ceux qui peuvent les
aider deviendront eux une minorité. Et là qu'elles que
soient les bonnes volonté "ca va pas le faire",
comme on dit chez nous. Et les gens dans les quartiers me le disent,
systématiquement "pourquoi n'arretent-ils pas de faire
venir de nouvelles personnes en difficulté, avant même
d'avoir réglé nos problèmes qui sont déjà
si profonds. Nous ne pouvons nous contenter d'un logement et d'un
RMI. Mais il nous faut des formations, un boulot. Pourquoi ont-ils
dit non à Martin Hirsch et son projet de retour à
l'emploi. On dirait que ca les intéresse que l'on reste dans
la misère. Peut-etre au fond ne voient-ils en nous qu’une
rente électorale ? ".
- Comme elle dit
souvent "Tout se tient à Nevers": ceux qui
ont besoin d'aide, ceux qui peuvent aider, la ville, ses habitants,
son histoire, la Loire. Casser ces équilibre fragiles, c'est
en fait prendre le risque de casser la ville. Celui qui défigure
la ville, nuit à ses visiteurs qui reparte sans avoir livré
leur potentiel touristique d’échanges. Celui qui éloigne
ceux qui pouvaient soigner ceux dans la difficulté